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Marathon de Paris

  • Writer: karim smadi
    karim smadi
  • Apr 11, 2022
  • 3 min read

CR MARATHON DE PARIS


Ce week-end, direction la capitale pour faire la rencontre de cette course mythique : le marathon. Ce marathon est une grande première pour moi et je l’aborde vraiment en mode cool. Je suis tellement content de pouvoir épingler un nouveau dossard à la suite de cette longue blessure. J’ai juste envie de prendre du plaisir sur un des plus beaux marathons au monde.

Avant le départ, je m’interroge sur l’allure que je veux me fixer et je me dis que si je fais moins de 3h30 sans prépa, je serai satisfait mais la réalité est souvent différente.



SAMEDI 2 AVRIL


Direction la @run__experience afin de récupérer mon dossard. Les choses sérieuses commencent ! Le dossard en ma possession, je réalise un peu plus que demain je vais courir mon premier marathon. Je profite du salon pour faire le tour des stands mais aussi pour acheter un short que j’ai oublié à la maison ! Une fois le dossard et le short en ma possession, je continue ma belle préparation d’avant-course avec un joli menu maxi Best of afin de mettre toutes les chances de mon côté !


Il est l’heure de rentrer à l’hôtel pour se reposer et préparer mes affaires pour le run de demain. C’est bon j’ai tout ! Je peux m’endormir tranquille mais avant je regarde les allures de course sur marathon sur lesquelles je m’interroge…


DIMANCHE 3 AVRIL


5h30 : le réveil sonne !

Direction le petit déj avant de prendre le métro pour se rendre sur la ligne de départ. Heureusement que Karen est présente car il fait un froid de canard. Je m’échauffe sur les Champs-Élysées, ce moment est trop chouette car je cours sur l’une des plus belles avenues du monde !



8h10 : je rentre dans le sas.

Je prends la décision de courir en 4’15 du kilo et de voir ce que ça donne jusqu’au semi… J’y vais au feeling !


8h16 : le départ est lancé !

Je suis focus sur ma montre @garminoutdoor car je ne veux pas partir trop vite et me faire aspirer par les autres coureurs. Le cadre et l’ambiance sont dingues ! Les premiers kilomètres sont roulant, j'essaie de garder une allure constante pour ne pas brûler trop d'énergie. Cependant, je me rends compte que ma montre n'arrive pas à me donner les bonnes allures mais je décide de me fier à l'allure moyenne qu'elle me donne : 4'12 du kilo. Au bout d'une dizaine de kilomètre, je me rends compte que ma montre ne me donne pas les bonnes indications car je n'ai pas le même kilométrage entre ma montre et les banderoles kilométriques de la course...


Au semi, je peux constater que je suis en retard pour être sub 3h car je le passe en 1h32'30''. Je suis un peu déçu car ma montre m'a donné de fausses infos. Le point positif est que je me suis encore très bien !





A partir du kilomètre 25, je ressens une pointe sur l'avant de ma cuisse gauche pour laquelle je reviens de blessure. Je commence à douter un peu en me disant que cette pointe va surement s'aggraver. Je n'ai surtout pas envie de me blesser une nouvelle fois ! Pendant, 5 kilomètres je vais temporiser avant de reprendre les choses en main.


Au kilomètre 30, je décide d'accéléré mon allure car je suis bien et que je ne veux pas avoir de regrets à mon arrivée. Je tourne mes kilomètres en 4 du kilo, mon corps réagit super bien et mon mental est au beau fixe... A ce moment là, je sais que je vais bien finir !


Je remonte de nombreux coureurs ce qui me pousse à tenir le rythme. Au kilomètre 38, j'entends Karen qui m'encourage ce qui me donne encore plus envie de me surpasser ! A 2k195 de l'arrivée, je suis à bloque et je m'interdis de lâcher surtout que je vois que je me rapproche d'un joli chrono.


Les jambes brulent, le cardio est dans le dur mais je ne lâcherai pas ! Je vois la ligne d'arrivée, plus que 195m, j'ai compris que je ne serai pas sous les 3h mais qu'importe je vais devenir marathonien avec un temps que je n'espérais pas.


42km195 : mon corps se relâche et j'ai des douleurs de partout ! Je récupère ma médaille et je rejoins Karen avant de m'assoir sur le sol pendant une bonne quinzaine de minutes...


Je suis dans le dur mais qu'est ce que c'était bon !


Les moments les plus durs :


- le retour à l'hôtel en marchant (1km) !

- Lever les jambes pour monter dans la baignoire !





J’espère que le défi que je t’ai partagé t’a plu. Pour ma part, ce premier marathon restera inoubliable ! Des monuments magnifiques, de belles sensations, des moments ancrés dans ma mémoire, c’était mon premier marathon dans la plus belle ville du monde !





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